Pour une route sûre, soyons sûrs nous-mêmes
Depuis trop longtemps, l’accident est considéré comme le fruit du hasard ou de la fatalité. L’accident serait alors un phénomène fortuit, aléatoire et inévitable, il en découle, bien évidemment, que toute action de prévention serait illusoire ou vouée à l’échec. Toute l’ambiguïté repose sur le poids relatif à donner aux mots « imprévisible » et « imprévu ».
L’imprévisibilité est effectivement inévitable, mais l’imprévu ne résulte que d’une insuffisance de prévention et qui peut être évité. En règle générale, l’accident n’est pas un événement désiré ni prémédité. Même si un usager de la route a délibérément commis une infraction ou adopté un comportement à l’origine d’un accident, c’est souvent qu’il a tout simplement cru pouvoir se permettre un tel comportement, évidemment sans conséquences néfastes. Cette considération doit nous amener à envisager la conduite en sécurité d’une voiture comme un système interactionnel complexe « homme- machine-environnement », dans lequel le conducteur est l’élément central.
Le système repose principalement sur sa compétence pour analyser, comprendre et répondre idéalement aux incessants changements de l’environnement et des conditions de conduite. Dans cette hypothèse, l’accident est le résultat d’un dysfonctionnement du système, d’une accumulation d’erreurs jouant un rôle déterminant dans le mécanisme accidentogène, à identifier dans l’attitude et du comportement du conducteur. Nous allons ensemble essayer de réfléchir à tous ces facteurs et nous reviendrons dans nos prochaines éditions sur les moyens et outils réduisant les risques d’accidents de la circulation.
Par : Autoreflex Algérie
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Lun 10 Oct - 23:25 par 
